Les applications critiques : mission impossible ?
Je me souviens vaguement de la première fois que j'ai entendu parler de datacenter. Je découvrais alors cette chose au nom étrange et futuriste de « mainframe », et qui prend une connotation particulière à l'heure où l'on parle d'une mutation dans notre industrie. Cette masse de données et cette puissance de calcul considérable donnait le vertige.
Bien sûr, les capacités des datacenters d'aujourd'hui sont encore plus saisissantes. Mais c'est le monde qui entoure ces installations qu'il devient de plus en plus difficile d'appréhender. De l'Internet des objets à la voiture autonome qui m'emmènera bientôt partout, nous nous appuyons sur la disponibilité constante des capacités informatiques, et ce à un degré tout à fait remarquable.
Redéfinir « critique »
Le concept d'installation critique a évolué. Très rapidement. Aujourd'hui, une installation critique est une petite configuration informatique périphérique mise en place dans un point de vente et assurant une expérience d'achat hautement spécialisée. C'est aussi ce qui permet de connecter une plate-forme d'extraction offshore à la terre. Avec la progression du paradigme de l'IoT, nous allons observer une dispersion croissante des infrastructures critiques.
Naturellement, tout cela se situe à haut niveau. Au quotidien, les demandes imposées aux installations critiques vont elles aussi évoluer. La stratégie commerciale est étroitement liée à la technologie, et l'employé moyen ne dit plus « Je veux juste que mes emails fonctionnent ». Au contraire, il demande des systèmes ERP cloud et des applications sur mesure qui exigent une approche exhaustive des DevOps, sans jamais perdre une minute de contenu YouTube.
Qu'est-ce que cela signifie pour les professionnels de l'informatique ?
En bref, la prise de décision technologique n'est plus une affaire de bits et d'octets. Nous sommes tous d'accord sur ce point. Mais de nombreuses entreprises montrent encore une grande inertie : les équipes informatiques de gestion du datacenter comprennent ce que les technologies peuvent réaliser, mais n'appréhendent pas encore pourquoi. En d'autres termes, elles ne comprennent pas les tenants et les aboutissants de l'orientation actuelle de leur domaine d'activité.
Si l'on ajoute à cette complexité que de nombreuses entreprises font évoluer leurs produits, leurs services, leurs stratégies de commercialisation et leurs modèles de fidélisation clients, on se rend compte tout à coup que les domaines d'activité eux-mêmes sont en phase d'apprentissage. Dans ce contexte, l'informatique doit être un acteur plus à l'écoute et plus proactif.
Je pense qu'il est nécessaire que les comportements changent entre les acteurs techniques et non techniques, et ce sur quatre axes. Ces quatre axes offrent un nouveau modèle de collaboration et augmentent la probabilité qu'une stratégie technologique produise de la valeur commerciale. Dans le climat actuel, ce changement vaut l'investissement.
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